Le 16 octobre a lieu la Journée mondiale de l’alimentation. Depuis 2013, en France, elle est aussi la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce dernier est un enjeu social, économique en écologique majeur.

Côté chiffres, dans le monde, 1,3 milliard de tonnes de nourriture est perdu ou gaspillé chaque année, soit un tiers des aliments produits. En France, dans la restauration collective, une étude de l’ADEME montre qu’un restaurant de 500 convives gaspille plus de 10 tonnes de nourriture par an, soit l’équivalent de 22 000 repas. Chaque Français jette entre 20 et 30kg de nourriture par an, dont 7 kilos encore parfaitement emballés. Ce gaspillage représente entre 12 et 20 milliards d’euros par an en France. Dans le même temps, un Français sur 10 a du mal à se nourrir à cause d’un salaire trop bas (source : ADEME).

Au niveau écologique, l’évaluation de l’impact carbone des pertes et gaspillages s’élève à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2 ; cela représente 3% de l’ensemble des émissions de l’activité nationale (source : ADEME).

Face à ces constats, le but du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, est de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Pour cette journée, tous les acteurs de la chaîne alimentaire sont invités à se mobiliser : récupérer d’invendus, opérationnels zéro gaspillage dans cantines scolaires et resto d’entreprises, ateliers de cuisine des restes, sensibilisation aux bonnes pratiques…

Acheter ses aliments en vrac, c’est lutter en amont contre le gaspillage alimentaire : en choisissant la juste dose d’aliments, on évite de surconsommer, et on jette moins. Et comme il est possible d’acheter en très petites quantités, on peut tester de nouveaux aliments sans avoir peur de les gâcher ! Réseau Vrac oeuvre à élargir l’offre de produits vendus en vrac, et ainsi à lutter plus largement contre le gaspillage alimentaire.

A lire ensuite